Pour séparer les différents types de trafic (aviation légère, avions de chasse, avions de ligne, etc…) qui coexistent, l’espace aérien est divisé en plusieurs parties, chacune étant adaptée à la densité et au type de trafic auxquels elle est soumise.

Tout d’abord, l’espace aérien est divisé en deux étages :

• Un étage qui part du sol et qui s’élève jusqu’au FL195 inclus. C’est l’espace inférieur (celui qui nous intéresse)
• Un étage dont le plancher est le FL195 et qui est illimité au dessus. C’est l’espace supérieur.

Pour faciliter le travail des organismes de contrôle aérien, l’espace aérien a été divisé en plusieurs régions appelées FIR (Flight Information Region). En France, il existe cinq FIR ( Bordeaux , Brest, Marseille, Paris, Reims).

Sur l'ensemble du territoire français, l'espace aérien est de classe D au-dessus du FL115.

Ce sont des couloirs empruntés par les vols IFR. Ils ont en général une largeur de 10 NM. Leur axe est défini par des balises de radionavigation. Leur plafond est le FL 195 et leur plancher est variable. Ce sont des espaces de classe D au dessus du plus élevé des deux niveaux FL 115 ou 3000ft ASFC (above surface) et classe E en dessous. Les AWAYS sont perméables aux vols VFR en dessous du FL 115 sous réserve d’être en condition VMC. (On retrouve ces routes sur la carte aéronautique au 1/1 000 000).

Ce sont des volumes d’espace contrôlé surplombant les aérodromes importants et les aérodromes de taille moyenne. Elles englobent les trajectoires IFR de départ, de transit, d’arrivée et d’attente. Les TMA sont des espaces de classes A, B, C, D, et E. En France, la majorité des TMA sont des classes C, D ou E (la TMA de Paris est de classe A : elle est donc interdite aux vols VFR).

Les limites horizontales et verticales de ces zones, ainsi que leur classe figurent sur les cartes aéronautiques.

La carte aéronautique au 1/500 000 couvre l'espace de la surface (SFC) au FL115. Toute limite supérieure à ce plafond est notée par une croix.

Ce sont des espaces aériens directement en contact avec les aérodromes. Ils se situent souvent sous une TMA. Les CTR sont destinées à englober les trajectoires de décollage et d’atterrissage et la circulation aérienne d’aérodrome. Une zone de contrôle peut englober plusieurs aérodromes.
En France, les CTR sont le plus souvent des espaces de classe D.
Leurs limites horizontales et verticales sont indiquées sur les cartes aéronautiques 1/500 000 et 1/1 000 000 et sur les cartes VAC.

Ces zones ont été créées pour des besoins spécifiques propres à la zone considérée :

• Les zones réglementées, zones « R », ce sont des zones dont la pénétration est soumise à certaines conditions (contact radio, clairance) spécifiées dans le « complément aux cartes aéronautiques ».
  

• Les zones dangereuses, zones « D », leur pénétration ne nécessite aucune clearance préalable mais présente un danger pour les aéronefs. La nature du danger et les heures d’activités figurent sur le complément aux cartes aéronautiques.
  

• Les zones interdites, zones « P » (Prohibited), ce sont des espaces fermés à la circulation aérienne générale.
  

• Les zone réglementées temporaires (ZRT), ce sont des espaces aériens réservés à l’usage d’usagers spécifiques pendant une durée déterminée (transit possible avec une clearance).
  

• Les zones interdites temporaires (ZIT),ce sont des espaces créés pour des raisons de sûreté aérienne pour la protection des sites sensibles (centrale nucléaire, bien qu'elles passent progressivement en zone P).
  

• Les zones de ségrégation temporaires (TSA) et zones transfrontalières (CBA) qui sont des zones réglementées à gestion particulière et qui sont imperméables aux vols VFR pendant leur activité.
  

• Les zones de parachutages.
  

• Les zones de voltige.
  

Les noms et les limites horizontales et verticales de ces zones figurent sur les cartes aéronautiques au 1/500 000 et 1/1 000 000. Les organismes qui les gèrent, les fréquences à contacter ainsi que les heures d’activités figurent dans le complément aux cartes aéronautiques. L'activation ou activité réelle de certaines zones est annoncée par NOTAM (Notice to AirMan).